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World News And Tendencies
24 juillet 2007

Oups!!

La Marseillaise prise pour la Brabançonne: Yves Leterme reconnaît sa "faute"

BRUXELLES (AFP) - Le leader flamand Yves Leterme, chargé de former le gouvernement belge, a reconnu avoir commis une "faute" en entonnant la Marseillaise lorsque la télévision publique francophone l'avait invité à chanter l'hymne belge.

"Je connais les paroles de la Brabançonne en néerlandais mais comme on m'a demandé de la chanter en français, les circonstances ont fait que je me suis trompé. Je reconnais malgré tout, que c'est une erreur, une faute mais ce n'était pas voulu et je regrette les conclusions que certains ont voulu en tirer", a-t-il dit lundi soir en néerlandais à la télévision publique néerlandophone, la VRT.

Déjà soupçonné dans la partie francophone du pays, en Wallonie et à Bruxelles, d'être plus attaché à sa région de Flandre qu'à la Belgique, M. Leterme avait scandalisé la presse de langue française en confondant, volontairement ou pas, l'hymne de son pays avec celui du voisin français.

Un impair inopportun alors que le dirigeant démocrate-chrétien flamand devait lancer ce mardi des négociations pour former un gouvernement de coalition démocrate-chrétien/libéral. Ces négociations s'annoncent très difficiles en raison du différend entre néerlandophones et francophones sur la réforme des institutions fédérales.

Le mea culpa de M. Leterme ne signifie cependant pas qu'il a abandonné ses préventions bien connues contre ses concitoyens francophones, qu'il a jugés un jour dans les colonnes du journal français Libération "apparemment pas en état intellectuel" d'apprendre le néerlandais.

Lui-même parfaitement bilingue, il a invité, cette fois en français, "les francophones à chanter la Brabançonne en néerlandais", pour voir s'ils s'en sortiraient mieux que lui.

Si deux tiers des Flamands parlent aussi le français, en revanche, une minorité de Wallons et Bruxellois sont capables de s'exprimer en néerlandais dans un pays où l'enseignement de l'autre langue nationale n'est pas une obligation dans les écoles des deux communautés. M. Leterme, fils d'un Wallon et d'une Flamande, a eu plus de facilités.

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