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World News And Tendencies
8 juin 2007

Bush a des problèmes intestinaux...Le stress? La saucisse allemande? La choucroute?

George W. Bush "légèrement indisposé", selon Nicolas Sarkozy

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HEILIGENDAMM, Allemagne (AP) - Victime de maux de ventre, le président américain George W. Bush "est légèrement indisposé ce matin et reprendra la séance de travail dès qu'il le pourra", a déclaré vendredi matin Nicolas Sarkozy à l'issue d'un entretien d'environ une heure avec son homologue.

Le président français, qui s'est entretenu avec George W. Bush en marge du G-8 à Heiligendamm, dans le nord de l'Allemagne, n'a pas donné plus de précisions et le président américain n'est pas apparu devant les journalistes.

Le président Bush est victime de maux de ventre et reste donc dans sa chambre, selon un de ses conseillers. "Je ne sais pas trop si c'est un virus de l'estomac ou quelque chose comme cela", a déclaré Dan Bartlett. "Il ne se sent simplement pas bien à l'estomac", mais "ce n'est pas grave", a-t-il assuré.

Du coup, l'entretien entre MM. Bush et Sarkozy s'est tenu dans la chambre privée du président américain. "Ils ont établi une relation très personnelle", a affirmé M. Bartlett. Selon lui, ils ont évoqué de nombreux sujets, dont l'Iran, la Syrie, le Liban, l'Irak, l'Afghanistan, le Darfour, le commerce ou le projet américain de bouclier antimissile.

L'entretien s'est "très bien" passé, a affirmé Nicolas Sarkozy. "J'ai été très sensible au fait que, malgré cette légère indisposition, le président Bush ait tenu à maintenir cette rencontre, et une longue rencontre. Ce n'est jamais agréable lorsqu'on est un peu indisposé de devoir travailler."

"Le président Bush m'a invité aux Etats-Unis. J'ai bien sûr répondu positivement", a ajouté le président français, qui a précisé qu'il "essaierait" de "conjuguer la visite à (l'Assemblée générale des Nations unies à New York) et la visite à Washington", à la "fin du mois de septembre".

A l'issue de cet entretien, Nicolas Sarkozy a évoqué le dossier du Kosovo, alors qu'il a proposé jeudi lors de la séance de travail du G-8 que, pour éviter un veto russe, "le président Poutine reconnaisse la perspective inéluctable de l'indépendance du Kosovo" et "qu'on pousse Belgrade et Pristina à dialoguer ensemble" pendant six mois. En l'absence d'accord au bout de six mois, le plan de l'ONU s'appliquerait.

"Les sherpas et les directeurs des affaires politiques ont travaillé une partie de la nuit sur le Kosovo. Pour l'instant, il n'y a pas les progrès nécessaires, puisque je vous rappelle que dans ma proposition, la question que j'avais posée comme premier élément, c'était la reconnaissance du caractère inéluctable à terme de l'indépendance du Kosovo", a expliqué le président français vendredi. Or, "nous n'avons pas entendu les mêmes choses entre ce que M. Poutine a dit en séance et ce que son directeur des affaires politiques a dit cette nuit".

"Nous allons sans doute en parler ce matin", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a également évoqué avec George W. Bush les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "J'ai indiqué au président des Etats-Unis que j'avais l'intention de défendre les intérêts de notre économie, de nos agriculteurs avec la même vigueur qu'il défendait lui-même les intérêts de ses agriculteurs et de ses entreprises".

"Je comprends bien sûr la nécessité de trouver un accord mais cet accord ne peut pas être fait au détriment des uns et à l'avantage des autre. Cela, ce n'est pas possible".

C'était la première fois que MM. Bush et Sarkozy se rencontraient depuis l'entrée en fonction du nouveau président français le 16 mai dernier.

Les relations entre les deux hommes devraient être nettement plus détendues qu'elles ne l'étaient entre M. Bush et Jacques Chirac, qui s'étaient affrontés sur le dossier irakien en 2003.

Ils se sont vus à Washington en septembre dernier. "Mon attachement à la relation avec les Etats-Unis est connu. Il me vaut bien des critiques en France. Mais (...) j'assume cette amitié, j'en suis fier et je la revendique", avait alors dit M. Sarkozy.

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